
Le 4 octobre s’est tenu un conseil municipal. A l’entrée de celui-ci, plusieurs centaines d’habitants étaient venus manifester leur opposition au projet de maison d’arrêt.
Alors que la majorité a refusé notre demande de faire entrer une délégation de Magnanvillois pour assister aux débats et a fait voter une nouvelle fois le huis-clos, nous avons dû négocier pour présenter une motion d’avis défavorable au projet de maison d’arrêt.
Après nous avoir laissé présenter notre projet d’avis, le maire a rapidement pris à parti l’un de nos élus lui indiquant qu’il « ne comprenait jamais rien à rien ». Suite à cette attaque personnelle et ce manque de respect flagrant d’un élu, de notre groupe et de la représentation démocratique au sein du conseil, le climat ne permettant plus un débat constructif et serein, nous avons pris la décision de quitter le conseil municipal.
Si un sujet aussi important ne peut pas faire l’objet d’un débat public au sein du conseil municipal, nous ne participerons pas à cette mascarade.
A plusieurs reprises, le maire a tenté de se décharger de la responsabilité de ce projet, tentant même de faire croire que l’opposition — rappelons que nous sommes 7 élus sur 29 au sein du conseil — serait responsable de ce projet alors même que nous n’en avons eu connaissance que le 29 septembre, plus d’un an après que le ministère de la justice ait mis au courant le maire de Magnanville.
Nous dénonçons une nouvelle fois fermement ces méthodes et ces pratiques, empêchant tout débat et toute expression des élus minoritaires, alors même que nous tentons de faire entendre la voix des habitants au sein d’une instance, sensée représenter la population communale et défendre ses intérêts.
L’avis que nous avions proposé
