On comprend mieux pourquoi le maire nous a demandé de ne pas filmer ce conseil avec selon lui un « sujet sensible » !

Ce qui est sensible c’est l’incapacité du maire à se contrôler sur les sujets où il n’est pas à l’aise.

Alors que l’on nous a présenté un projet somme toute louable, ce projet se résume en deux mots, « maison médicale ». Voilà l’entièreté du projet présenté hier soir en conseil et qui devait nous donner envie de voter pour la préemption d’un local commercial Place des Droits de l’Homme.

Aucun indice sur la façon de financer cette préemption à 248 000€ et les investissements qui s’y ajouteront une fois la propriété des locaux acquise.

Aucune piste sur le nombre de professionnels de santé souhaité, leur spécialité ou même sur la façon de les attirer dans ce cabinet alors que les maisons médicales communales peinent à se remplir de praticiens.

Aucune considération sur l’accessibilité des personnes âgées ou à mobilité réduite qui devront se garer au parking de la Mare Pasloue pour se rendre chez les professionnels de santés qui s’installeront ici. Pourtant, s’il y a bien une chose qui se doit d’être accessible et avec une solution de stationnement au pas de porte, c’est un cabinet médical !

Toutes ces interrogations légitimes que nous avons défendues au conseil ont donc trouvé porte close au prétexte que nous ne serions pas constructifs. Que nous ne proposerions pas de projet alternatif. Que nous ne comprendrions rien à rien.

Rappelons que, contrairement à la majorité, qui n’a pas été capable d’avancer un projet plus construit que les deux mots « maison médicale » alors qu’ils ont connaissance de cette situation depuis le 2 août et qu’ils peuvent compter sur l’appui des services municipaux, nous n’avons eu communication de ces informations que mardi soir pour un conseil jeudi soir. Dans un tel laps de temps et sans agents communaux pour nous aider, difficile de faire plus que de s’interroger sur le projet incomplet présenté par la majorité.

Quoi qu’il en soit, nos propositions constructives restent toujours sans réponses ou balayées d’un simple « c’est irréalisable », « vous ne comprenez rien à rien ». Pour preuve, notre lettre ouverte pour l’instauration d’un tarif social à 1€ pour la restauration scolaire, idée déjà mise en avant en juillet dernier, n’a même pas eu le droit à une réaction de notre édile.

Pour finir vous pourrez trouver ci-dessous la retranscription de l’intervention de Dylan Guelton concernant le vote de la préemption ainsi que la note de présentation du conseil.